La dégustation
Hé oui, un chapitre sur la dégustation !
Il faut dire que Didier a enseigné le sujet pendant quelques années !
A quoi peut bien servir l’apprentissage de la dégustation ?
On peut très bien aller au concert sans être musicien… et prendre plaisir à déguster un bon vin sans en connaître les arcanes.
La connaissance de la dégustation permet d’objectiver ses sensations, de les analyser, de les transmettre.
« Il faut aimer le vin pour bien le déguster et, apprendre à déguster, c’est apprendre à l’aimer. »
La dégustation est un art qui nécessite une éducation étendue et un état d’esprit particulier : l’odorat et le goût doivent être réanimés !
Pour commencer, déshabillez-vous de tout préjugé. Ensuite, choisissez un local bien éclairé et sans odeur. L’heure idéale : entre 11 h et 12 h 30, ou éventuellement
vers 18 ou 19 h.
Si la météo vous déprime, vos performances en seront amoindries. Evitez de même les bruits stressants. Enfin, choisissez un verre convenable.
La dégustation d’un vin se déroule en quatre temps :
La vue : Prenez le temps de regarder votre vin. Vous obtiendrez de précieuses indications sur la texture
grasse ou fluide, la limpidité trouble ou brillante, la couleur d’une intensité plus ou moins grande et d’une nuance en relation avec le degré
d’évolution du vin (par exemple : rouge violacé pour un vin très jeune et rouge brun pour un vieux.)
Le nez : Apprenez les plaisirs du nez, ce sont sans doute les plus subtils.
Il faut sentir le vin une première fois assez rapidement. Puis, sentez à nouveau après avoir agité le verre doucement puis encore une fois après une agitation plus
vigoureuse.
Votre nez, 10 000 fois plus sensible que votre palais, vous apportera une infinité de sensations plus ou moins intenses et
diversifiées.
Entraînez votre nez tous les jours !
Le goût : Mettez en bouche quelques centilitres de vin et gardez les au moins quinze à vingt secondes. Là, c’est le nez qui travaille en
rétro-olfaction. La langue détecte seulement le sucré, le salé, l’acide et l’amer, chaque partie de la langue étant spécialisée dans une détection.
La bouche peut aussi évaluer l’astringence due aux tanins et l’ardeur calorifique.
La durée de la réminiscence des impressions post-gustatives est essentielle pour la classification des vins.
Conclusion : Le vin est-il harmonieux ? Typique de son appellation ? De son millésime ? Quelles sont ses possibilités de garde ? Quels mets
peut-il accompagner ?
Pour en savoir plus :
Max LEGLISE : « Une initiation à la dégustation des grands vins »
Emile PYNAUD : « Le goût du vin »
Claude DEFRANOUX : « Apprendre à déguster les vins »
Suivez des cours.
Salvador Dali